"Sortez les parapluies", extrait de l'album à venir "En attendant la pluie" #htone #eveil #boombap #rap Texte et interprétation : H-Tône Instru, prise de vue, réalisation : Eveil www.instagram.com/eveil09/ www.youtube.com/user/eveil09 Mixage audio : Sans E www.facebook.com/cecil.rich "tu t'y sens largué. L'art de garder l'air d'y croire opère encore la peur est là. L'espoir, à l'heure, se barre. On gagne en tout mais perd en cœur Donc, en effet, on peut mener l’enquête, faire un peu, mais faire rompre la branche ne branche les pairs honteux. Non, ne te dérange pas. Les errances passent. Ce que l'on scande épouse ce que l'on dénonce tant que l'on ne change pas Les voix ne valent pas les actes et parler pour vider les sac ne pare les frappes, et fera peu pour ôter les affres. Est-ce en banc que les gens bandent sans se rendre à l'évidence, se branlent dans de cérébrales gang-bangs ? Voit ce qu'il en est ; sang, blessures, cris... Quand on voit ce qu'il en naît, est-il honnête de sembler surpris ? Tout s'embrouille dans les têtes. Les lignes sont floues, du fait que les fakes s'illuminent. On y croit comme on n'y gratte pas. Et on s'y perd. On y croit, comme on y croîtra, bien droit, comme ses pairs. Ouais super. Sortez les parapluies. Il pleut. Portez l'espoir à qui le veut. sortez le soir et puis foutez-y le feu. Portez l’espoir. Sortez les parapluies. Il pleut. Portez l'espoir à qui le veut. sortez le soir et puis foutez-y le feu. Il pleut. D'où tu viens, où tu ne vas plus, et puis tu es parti de quoi ? à trop faire tes gammes à main nues sur du crépit, tu y laisses une partie de toi. Sans pression, on s'épanouit dans tout ça mais, dis moi, tu n’as pas l'impression de jouer au ballon sur une deux voies ? Jusqu'ici tout vas bien. On ira loin, et convaincu mais que veux tu ? On voit rien. Ici combien en sont vaincu ? jusqu'ici tout vas bien ? Et toi, comment vas-tu ? Pas si bien si tu n’y vois rien. Il y a bien longtemps que ça ne va plus. Sortez les violons, qu'on s'affaire à pisser dedans. Tant qu'a faire, sur l'un de vos longs et faux airs qui vous plaît tant Sortez les, au nom de ceux qui n'ont eu autant la chance de venir au monde avec un nom et son aisance On en rira. Quand on n’aura plus que ça à foutre On en dira bien ce que l’on voudra s'il reste quelqu'un pour l'écoute. Personne ne doute de ça. On compte les gouttes en attendant la suite. On éponge les dégâts sans jamais réparer la fuite. Sortez les parapluies. Il pleut. Portez l'espoir à qui le veut. sortez le soir et puis foutez-y le feu. Portez l’espoir. Sortez les parapluies. Il pleut. Portez l'espoir à qui le veut. sortez le soir et puis foutez-y le feu. Il pleut. Sortez couvert. De toute façon, il pleut sous les imper’. On a aiguisé les couverts comme le chirurgien qui nous opère Bouffe des couleuvres, au moins autant qu'ils nous en servent. C'est nous les maîtres d’œuvres, autant qu'on se plaint qu'ils nous enferment. De ce que l’on s'est fait, se dit que l’on n’est pas responsable. Pourtant il parait qu'on stagne dans la paresse mentale. Mais c'est pas par essence, non. C'est qu'on s'éduque à ça. Et on se dit que, en soit, on n’a qu'à parier sur le temps. Tiens, le temps, il se couvre. Et il ne se couvrira pas moins avec de beaux discours. Et tant pis. Il parait que, le temps, il se courbe mais qu'on pliera avant lui. Bien avant la foudre. Rien a foutre. Sortez les parapluies. Il pleut. Portez l'espoir à qui le veut. sortez le soir et puis foutez-y le feu. Portez l’espoir. Sortez les parapluies. Il pleut. Portez l'espoir à qui le veut. sortez le soir et puis foutez-y le feu. Il pleut. Il pleut."