Traduction plus bas Track taken from "S'habituer à l'obscurité - 'N om gustumiñ deus an deñvalijenn" - KRISMENN first ALBUM // OUT on WorldVillage. Order & Add to favorites here : smarturl.it/krismennnewalbum ******************************************************************** Facebook Page : www.facebook.com/Krismenn Twitter Page : twitter.com/krismenn Label FB Page : www.facebook.com/worldvillage... ********************************************************************* Lyrics on Krismenn's website: www.krismenn.com/ Pozioù ar ganaouenn war lec'hienn internet Krismenn Film making : Powskii, Tangui Le Cras & Krismenn Writing : Tangui Le Cras & Krismenn Video mapping: Scouap Video editing : Powskii Des rêves rouillés Ça aurait été plus facile de marcher droit sans regarder derrière mais nous voilà sur des chemins couverts d’orties Loin du bruit des tambours Le soleil ne traverse pas les pins Le vin est notre morphine Nous avons encore faim quand nous sommes pleins nos esprits réclament encore du grain nous avons choisi notre destin pour éviter de sombrer Seuls ou par deux nous ne sommes pas de ceux qui cherchent à marcher droit et même si cela doit prendre des journées entières nous arriverons à passer le marais Chacun est étrange à sa manière Il n’y a que ceux qui ont l’esprit tordu qui peuvent tenir le coup Quand on est malmené de tous côtéson s’en fout d’être pris pour un paumé Qui sont ces gens avec leur tignasse ? On nous appelle les gars tralaleno Il n’y a pas grand-chose dans nos valises quand on arrive on entend les gens hurler Il y a peu de gens qui nous suivent Mais peu importe On n’a pas besoin d’être nombreux pour trouver le temps court Des rêves rouillés Des bistrots fermés La soif des sept péchés Des cœurs desséchés Des ivrognes damnés De la peau affamée Cherchant la chair comme des animaux endiablés Nous préférons les mauvaises choses à celles qui n’ont pas de goût Nous faisons de notre mieux pour rester bons derniers De notre gouaille il ne reste que des restes Comme des loups enragés nous irons jusqu’au bout Nous adorons tout ce qui est acide et tout ce qui est fort Nous trinquerons à l’aurore plus de vingt-sept vies à la suite Depuis combien de temps faisons-nous des épines dans nos pieds ?Ce n’est ni cela ni le poids des pierres qui nous fera courber l’échine Que diable faisons-nous là ? Qui donc voudrait rester dans ce trou ? Les éléphants se cachent avant d’étouffer Ne leur demandez pas de vous raconter leurs tourments Personne ne sait ce qui nous manquait Jeunesse boiteuse avec les mêmes désirs Nous sommes venus nous perdre là d’où tout le monde s’en va Seuls ou en groupe nous passons pour des fous Dormir dehors quand il fait froid assommé par le vin Ce genre de choses est arrivé et je ne dis pas que ça n’arrivera plus Des coups durs il y en a au milieu de tous les plaisirs Dans le pays quand quelqu’un se suicide on dit qu’il est mort de mort naturelle Des rêves rouillés Des bistrots fermés La soif des sept péchés Des cœurs desséchés Des ivrognes damnés De la peau affamée Cherchant la chair comme des animaux Endiablés