Premier extrait de l'album "Livre d'or" de Ywill (Coming Soon). Ecrit et interprété par Ywill. Composé par Dj Diaze . Enregistré par Saknes au Studio 19. Mixé et arrangé par Phil au studio Audioblend. Masterisé par LH au studio Garden Lodge. Clip réalisé par Thomas Dadoun (Culur'All). Cadrage par Thomas Dadoun et Lucas Takerkart. Chaîne Youtube : www.youtube.com/user/MrYWILL1 Pages facebook Ywill : www.facebook.com/ywill.fr/?ref=hl www.facebook.com/ywill.lajonction Page Thomas Dadoun: www.facebook.com/tommyhawky?fref=ts Page Cultur'All: www.facebook.com/assoculturall/?fref=ts Page Audioblend: www.facebook.com/AUDIOBLEND.FR/?fref=ts PAROLES: AU FUR ET A L'USURE 1er Couplet: J’pensais mener la danse mais la vie m’impose son tempo. Ça commence par un slow. Ça finit par d’la techno. Même pas le temps d’dire « ouf », t’as les ch’veux poivre et sel. Agressé par le temps qui t’bouffe, t’angoisses et v’là les cernes. J’ai gravé cette époque où je rêvais beaucoup. Au cours de laquelle je courrais non-stop dans les rues du faubourg. A tourner autour d’un pâté d’maison sur un vélo sans frein. Je n’savais pas lire l’heure donc journée sans fin. A taper dans la balle. La cage, une porte de garage. A l’âge de l’insouciance quand came et sida font des ravages. Les parents roulent en Lada. Mama aimait le partage. Emmenait sur un coup d’tête le quartier à la plage. Le monde c’était ma rue. Puis les frontières s’élargissent. Et là j’glisse vers l’adolescence. C’qui s’en dégage fils. Nouvelle branche de l’arborescence. J’côtoie des tas d’vices. Hach’, tise, la street et la science d’la débrouillardise. Sur 4 pistes, écoute c’que les gaillards disent. Le Rap nous lie d’amitié plus que leur sale biz. A marcher vers la Liberté, ça en fait une trotte. Mais les lois racistes ont duré plus qu’onze minutes trente. Refrain: La trotteuse tourne et le temps galope. Au point qu’la minute d’avant c’est d’jà les années get up. Une voix dans ma tête me répète depuis le début : « N’attends pas car le temps passe et t’embarque plus vite que prévu » 2ème Couplet: On s’dit qu’il y a mieux ailleurs mais le mieux est l’ennemi du bien. Combien avancent en formule 1 quand toi rames à 2 à l’heure? T’as des gars de valeur mais à n’traîner qu’entre couilles. Un soir tu rentres seul. Un autre tu rentres saoul. J’arrive en bas d’chez moi juste au moment d’sortir les clés. Un ancien du quartier m’appelle, s’approche et vient m’tchéker. Il m’dit qu’il matte nos clips comme on fait le plein d’espoir. « Si j’étais mon pote, j’passe au concert un d’ces soirs. Tu sais Will. Ils m’ont fait sauter mon permis poids lourd. Comme quoi alcool et bonne conduite, c’est pas le grand Amour. J’sais pas pourquoi j’dis ça. Vas-y tire sur ce oinj’ de teuch’. Il m’claque la bise en disant d’passer l’bonjour à mon reuf’. » J’le vois repartir parmi zonards et slarvi. A errer sur le parvis. Le regard vide. A chavirer de bar en bar pour mieux poch’troner. Ya dix ans d’ça, il s’voyait au volant d’une Porsche chromée. La réalité c’est qu’on n’entend pas l’horloge tourner. On s’retrouve à plus d’trente ans les mains dans les poches paumés. Moi-même j’sais pas si j’m’en suis sorti. Je peine à faire surface. Et c’est pas tous les jours que j’aime me r’garder dans une glace. Refrain: La trotteuse tourne et le temps galope. Au point qu’la minute d’avant c’est d’jà les années get up. Une voix dans ma tête me répète depuis le début : « N’attends pas car le temps passe et t’embarque plus vite que prévu » 3ème Couplet: On est pas des pierres. Pourtant l’homme veut masquer ses émotions. On s’prend pour des falaises mais on peut rien faire face à l’érosion. Tous obligés d’avancer au fur et à l’usure. Un gosse qui pousse, ça pousse à se tourner vers le futur. Tracer sa route en assumant le chemin parcouru. Vivre sa vie à fond quels qu’en soient les risques encourus. De toute façon personne ne voit venir son avenir. Pour ma part, discrètement, j’continue à me dire : Refrain: La trotteuse tourne et le temps galope. Au point qu’la minute d’avant c’est d’jà les années get up. Une voix dans ma tête me répète depuis le début : « N’attends pas car le temps passe et t’embarque plus vite que prévu »